Parcours Sociologie. Sociétés contemporaines à l’ère numérique

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Cet enseignement s’intéresse aux façons dont la sociologie a cherché et cherche aujourd’hui à rendre compte du développement des technologies et des usages du numérique. Les objets étudiés par les sociologues varient selon qu’ils s’intéressent aux organisations sociotechniques, aux formes collaboratives en ligne à des fins de travail ou de loisirs, aux usages du numérique ou bien encore aux imaginaires ou aux formes de régulations économiques et institutionnelles qui ont permis le développement des dispositifs ou des pratiques numériques. De l’informatique en général à Internet en passant par les dispositifs de télécommunications, les champs d’application - et donc d’étude - du numérique sont légion. Ce cours a donc pour objectif de permettre d’y voir un peu plus clair sur les diverses entrées théoriques et méthodologiques mobilisées en sociologie pour couvrir cette diversité d’objets et de champs d’études.

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Ce cours de sociologie des organisations de travail (civiles et militaires) s’attache à revoir les grands mouvements de la création de l’organisation de travail depuis le début du siècle en, observant comment se sont transformés les rapports sociaux dans l’entreprise et le rapport au travail. Les grandes fonctions de production, Ressources Humaines, etc., seront abordées. Les étudiants seront amenés à réaliser un dossier faisant apparaître et discutant un thème propre aux organisations de travail.

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Ce cours interroge le rapport entre individus, sociétés, santé, médecine et technologies. Plusieurs entrées seront mobilisées, notamment : les inégalités de soins ; le patient-acteur et sa place face aux technologies et les transformations que ces technologies peuvent impulser pour les professionnels de soin ; la notion de biopouvoir, et les questions éthiques soulevées par ce concept dans le cadre, entre autres, de son utilisation dans le domaine de la maladie mentale, telles qu’illustrées par les évolutions du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), le recours aux applications de développement personnel et aux objets connectés et, de façon élargie, par le poids croissant de la médecine dans le monde social.

Les enseignements reposent sur l’interactivité des étudiants et demandent une forte participation de leur part, puisqu’il leur sera demandé de lire et de travailler des textes pour préparer les séances.

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De profonds bouleversements sociaux, médicaux et juridiques traversent la famille contemporaine. Le double mouvement de privatisation/socialisation observé par Durkheim se confirme, mais loin de se "désinstitutionnaliser", la famille s'institue autrement, selon des formes et des références qu'il convient d'identifier. Nous étudierons les mutations actuelles de la famille occidentale : les nouveaux visages du couple, les différentes formes familiales. Les transformations familiales induites par les pratiques numériques seront également étudiées : que produisent ces technologies au sein des familles et des couples ? Nous chercherons ensuite à comprendre comment ces transformations des formes familiales impactent les solidarités en famille, et comment celles-ci fonctionnent (ou non) en tant que ressources face aux situations de pauvreté, de chômage, de handicap, de perte d'autonomie liée au vieillissement ou à la maladie. 

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L’objectif général des ateliers méthodologiques de méthodes quantitatives en Master 1 est de proposer une formation aussi accessible que possible, qui ne comporte pas de difficulté mathématique particulière. Il n’y a donc aucun prérequis particulier pour l’atelier méthodologique du premier semestre, et il peut donc être suivi par tout.es les étudiant.es quel que soit leur niveau initial dans toutes ces disciplines en “tique” qui font peur (mathématiques, statistiques, informatique). Après un rappel rapide des notions les plus simples (types de variables, moyennes, pourcentages…), la formation est ensuite prolongée et approfondie dans le cadre de la mise en œuvre d’une recherche collective sur les données d’une enquête quantitative en grandeur réelle.

Les objectifs principaux du premier semestre sont : 1. D’offrir un panorama des usages des méthodes quantitatives en sociologie ; 2. De faire comprendre les principes fondamentaux de l’analyse des données quantitatives (acquisition des corpus de données, production des variables, analyse univariée, liaison entre deux variables) ; 3. De doter les étudiant.es d’une formation initiale aux principaux outils d’analyse des données, et en particulier au logiciel R qui s’impose de plus en plus comme une référence dans les méthodes quantitatives pour les sciences sociales. Cet atelier méthodologique est également le cadre dans lequel les étudiants-e-s qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un accompagnement pour la mobilisation de méthodes quantitatives dans leurs propres travaux de recherche.

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Cet atelier méthodologique est consacré aux méthodes d’investigation qualitatives employées dans les sciences sociales et tout particulièrement en sociologie. L’enseignement est organisé en deux groupes de niveau dont les séances, le programme et l’évaluation, sont distincts.

Le groupe de niveau 1 s’adresse aux étudiant·e·s peu familières ou familiers de ces méthodes. Il présente la place de l’enquête dans les sciences sociales, forme à l’élaboration d’un plan d’enquête, initie aux méthodes de l’entretien et, plus secondairement, de l’observation.

Le groupe de niveau 2 est réservé aux étudiants qui ont acquis un bagage conséquent en méthodes qualitatives d’enquête au cours de leur formation antérieure. Il vise l’approfondissement de ces méthodes. Pour cela, il s’appuie à la fois sur la revisite des expériences antérieures des étudiant·e·s et sur la littérature méthodologique existante autour de l’entretien et de l’observation.

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Ce TD de 18h est organisé en 9 séances de 2h dont certaines seront partagées avec les étudiant.e.s en M2. Son objectif est d’accompagner la conception du document à réaliser pour la fin de l’année : développer et préciser son sujet de recherche, choisir un directeur de mémoire, formuler un questionnement, prévoir une méthodologie, connaître les normes de présentation, construire une bibliographie. Les sessions sont organisées autour d’un partage d’expériences, ce qui permet de discuter des questions qui ne manqueront pas d’être soulevées au cours de la recherche. A la fin du premier semestre les étudiant.e.s devraient être en mesure de produire un document décrivant et justifiant leur sujet de recherche. Une aide sera également apportée dans la recherche de stages.

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Le cours intitulé « Enquête collective » consiste à accompagner les étudiants dans la réalisation d’une enquête sociologique, de la question de départ jusqu’à la restitution des résultats et la rédaction d’un rapport d’enquête. Cette enquête a une double singularité.

D’une part, elle se différencie du mémoire de recherche que réalise par ailleurs les étudiants puisqu’il s’agit d’une enquête collective qui rassemble l’ensemble de la promotion. La participation à un ensemble de tâches collectives est donc essentielle dans le déroulement du projet et intervient dans la notation. Le premier objectif du cours est donc d’apprendre à mener un travail de recherche collectif.

D’autre part, le projet se distingue parce qu’il a pour point de départ une commande issue d’un partenaire extérieur (organisation publique ou para-publique, association, etc.). Le deuxième objectif est donc d’initier les étudiant·e·s à la recherche sur commande. Ils sont familiarisés avec ce cadre de recherche par la pratique (l’enquête collective) mais aussi par un travail de réflexion sur les implications de cette situation.

La validation du cours est faite en contrôle continu par l’évaluation de l’implication et de l’apport des étudiants au projet collectif (exposés oraux et rendus écrits).

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À partir d’apports théoriques introductifs sur le contexte de l’action publique locale, de l’observation sociale et de la commande publique, ainsi que sur la base des connaissances acquises pendant la licence, les étudiant·e·s seront invité·e·s à élaborer une réponse à une commande publique.

Il s’agira de comprendre, reformuler et répondre à la demande en construisant un plan d’actions adapté. Une attention particulière devra être accordée à l’exposé des questionnements et de la problématisation du sujet, ainsi qu’à la description de la démarche mise en œuvre.

Le travail s’effectuera en sous-groupes à constituer à l’issue de la première séance.

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• L’objectif du cours est d’accompagner les étudiants du Master dans la construction de leur identité professionnelle. La sociologie, en plus d’une discipline, est un métier - au sens artisanal du terme, un savoir faire-, que l’on peut exercer dans différents contextes, sous différentes formes et au service de différents objectifs. Le cours vise à accompagner les étudiants dans :
• - la clarification des possibles formes du métier et de ce qui le constitue en tant que tel,
• - la prise en compte réaliste de leurs compétences et singularités, de leurs attentes et enjeux,
• afin qu’ils puissent être acteurs et faire des choix dans l’amorce de leur parcours professionnel post-master (le doctorat étant un parcours professionnel).
• En M1, la question centrale sera “qu’est-ce qu’être sociologue ?” Ce semestre permettra de travailler CV et lettre de motivation, ainsi que d’identifier pour chacun·e ce qui le/la caractérise comme sociologue et ce qui le singularise. L’essentiel du travail s'appuiera sur le collectif.
• En M2, il s’agira pour les étudiants de clarifier “quel sociologue suis-je?” et d’amorcer les démarches professionnelles ad-hoc, en s’appuyant sur un accompagnement plus individualisé.

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Ce cours porte sur les modalités d'expressions collectives au sein des sociétés démocratiques contemporaines. Mobilisant divers auteurs, il mettra l'accent sur les mobilisations, les dynamiques revendicatives et les formes d'expressions au sein de l'espace public. C'est donc autour d'une réflexion portant sur le contenu des sociétés démocratiques que le cours sera centré : pour ce faire, il mettra l'accent sur les formes de représentation et leur reconnaissance.

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• L’approche démographique est centrale dans l’analyse des politiques sociales. Celles-ci recouvrent les interventions publiques concernant les conditions d’existence : droits, mise à disposition de services, mise en œuvre de la solidarité. Avec d’autres approches disciplinaires (économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc.), elle est une « science du gouvernement » qui participe à l’observation et la prévision des besoins sociaux et l’élaboration des politiques, à l’évaluation de leurs effets, à la formulation d’éléments de dynamique et de prospective.
• Le cours propose une familiarisation avec le langage et les concepts démographiques. Il aborde également les enjeux économiques, sociaux et politiques de quelques grands domaines des politiques sociales : vieillissement démographique, retraites, santé, dépendance ; jeunesse et politiques familiales ; lutte contre la pauvreté et les exclusions ; politiques de lutte contre les inégalités et les discriminations ; politique du logement ; politiques de l’emploi ; politique d’insertion…

• Les deux premières séances visent à introduire la question des politiques sociales et leur articulation avec l’outil de l’analyse démographique.

  Les six suivantes sont consacrées à l’étude des grands champs des politiques sociales (insertion, logement, emploi, vieillesse, santé, handicap, jeunesse, famille, pauvreté…).

  Enfin, les quatre dernières sont effectuées en salle informatique et servant à la réalisation d’un travail écrit en binôme, sous forme d’un dossier d’une dizaine de pages portant sur l’une des thématiques abordées en cours et qui servira en vue de l’examen terminal.

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L’objectif général des ateliers méthodologiques de méthodes quantitatives en Master 1 est de proposer une formation aussi accessible que possible, qui ne comporte pas de difficulté mathématique particulière. Il n’y a donc aucun prérequis particulier pour l’atelier méthodologique du premier semestre, et il peut donc être suivi par tout.es les étudiant.es quel que soit leur niveau initial dans toutes ces disciplines en “tique” qui font peur (mathématiques, statistiques, informatique). Après un rappel rapide des notions les plus simples (types de variables, moyennes, pourcentages…), la formation est ensuite prolongée et approfondie dans le cadre de la mise en œuvre d’une recherche collective sur les données d’une enquête quantitative en grandeur réelle.

Les séances du second semestre sont consacrées au traitement, à l’analyse et à l’interprétation des données des enquêtes, puis à la rédaction du rapport final de la recherche, sous la forme d’un court article. Cet atelier méthodologique est également le cadre dans lequel les étudiants-e-s qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un accompagnement pour la mobilisation de méthodes quantitatives dans leurs propres travaux de recherche

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Connaissances : Dans le cadre de leurs enquêtes, les sociologues peuvent mobiliser des « sources documentaires » : photographies, affiches, tracts, articles de presse, documents d’archives, captures d’écrans, etc. Le cours est une initiation à l’analyse de ces matériaux particuliers. Il vise à réfléchir à la manière dont les sources documentaires peuvent être articulées à d’autres matériaux plus « classiques » (notes d’observations, entretiens, données issues de questionnaires), notamment dans le cadre de la recherche de mémoire. Le cours permettra de se familiariser avec les différentes étapes de l’enquête : recherche de sources mobilisables pour l’analyse ; constitution d’un corpus cohérent ; classement, codage et analyse des documents ; présentation des résultats. Les lectures d’articles sociologiques basées sur des sources documentaires permettront de découvrir l’étendue des analyses possibles (qualitatives, quantitatives ou mixtes).

Compétences visées : connaître les spécificités de l’enquête à partir de sources documentaires ; savoir constituer un corpus et analyser des sources documentaires.

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Ce TD de 18h fait suite au cours du premier semestre et comporte 9 séances de 2h. Son objectif est de prolonger l’accompagnement des étudiant·e·s dans la réalisation de leur mémoire et de soulever des questions auxquelles ils peuvent être confronté·e·s pendant la réalisation de l’enquête et la rédaction. Parmi les thèmes abordés figurent, l’entrée en terrain, la place du chercheur au cours de la recherche, l’objectivation des résultats, l’écriture du mémoire, la soutenance, la restitution vers d’éventuels commanditaires.

Les étudiant·e·s seront encouragé·e·s à porter un regard vers les suites à envisager de cette première recherche que ce soit dans le cadre du M2 ou dans un autre domaine, universitaire ou professionnel. Comme ce fut le cas au semestre 1, certaines sessions seront prises en commun avec les étudiant·e·s de M2.

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La matière Socialisation à la recherche vise à familiariser les étudiant.e.s avec le monde de la recherche. Pour cela, les étudiant.e.s sont d'abord amené.e.s à assister à des présentations de chercheur.e.s (séminaire, conférence, journée d'étude). Ils/elles peuvent en particulier assister à des activités scientifiques au sein du laboratoire grenoblois de sciences sociales Pacte. Ils/elles s’impliquent également dans l'organisation du séminaire propre au parcours et consacré aux méthodologies qualitatives en sociologie ("Questions de méthodes"). Chaque étudiant·e contribue à la mise en œuvre d'une séance du séminaire (relations avec l'invité et organisation matérielle, animation de la séance, rédaction d'un billet pour le blog). Les étudiant·e·s de M1 et M2 sont associé·e·s dans ce cours. La validation repose sur la participation (suivi de séminaires, participation aux séances de TD, organisation du séminaire "Questions de méthode").

https://sociogre.hypotheses.org/

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Alors que les recherches sur les évolutions de relations sociales faisaient l’hypothèse d’un déclin de la sociabilité et du « capital social » au cours des dernières décennies du XXe siècle, celle-ci semble avoir ensuite connu un regain très important. Qu’en est-il réellement de ces évolutions ? Et quels rapports entretiennent-elles avec le développement des outils numériques de communication et de leurs usages ? Après une réflexion introductive sur les définitions possibles et les différentes dimensions de la sociabilité comme activité sociale, le cours s’efforcera de répondre à ses questions en s’appuyant sur les résultats des recherches empiriques s’inscrivant dans les perspectives de la sociologie des réseaux sociaux et des usages numériques.

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Cet enseignement s’intéresse aux transformations de la culture dans les sociétés contemporaines. Quelles sont les évolutions récentes des pratiques, des goûts et des modes de production culturels? Comment le numérique a-t-il pu contribuer à ces évolutions? Comment ces recompositions sont-elles rendues visibles par l’usage de plus en plus important de dispositifs numériques? Pour répondre à ces questions, cet enseignement aborde trois sphères complémentaires de la culture. Dans un premier temps, seront présentées les transformations des logiques de construction et de diffusion des offres culturelles. Dans un second temps, sera abordé le renouvellement des pratiques, des usages et des publics. Dans un troisième temps, nous verrons les évolutions des formes de médiation, de formation des goûts et de prescription culturelles.

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Le cours est centré sur les rapports entre science et technique à l’époque contemporaine. Après avoir défini les termes (technique, technologie, artefact, procédé, etc.), les rapports entre sciences et techniques seront étudiés sous les points de vue cognitif: les connaissances scientifiques et techniques sont-elles d’une nature différente? ergologique: en quoi le travail scientifique se distingue-t-il du travail technique? professionnel: existe-t-il des différences organisationnelles entre les professions scientifiques et techniques? juridique: science et technologie répondent-elles au même régime de propriété intellectuelle? Selon le cas, il y aura continuité ou discontinuité. Une question récurrente du cours sera celle des effets du numérique sur les pratiques scientifiques et techniques actuelles. 

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Comprendre ce qu’est ce vaste champ de l’économie sociale et solidaire qui représente 10% de l’emploi salarié en France : son fonctionnement, ses contours, ses spécificités, les enjeux auxquels les organisations de l’économie sociale et solidaire sont aujourd’hui confrontées, dans un contexte socio-économique et socio-politique mouvant.

Le cours est composé de 6 parties :

1. La construction historique de l’ESS depuis le XVIII° siècle, et les débats qui l’ont traversée depuis plusieurs siècles ;
2. Un panorama de l’ESS aujourd’hui ;
3. Le salariat dans l’ESS et les enjeux en termes de qualité du travail et de l’emploi ;
4. L’ESS et les politiques publiques ;
5. Un focus sur l’insertion par l’activité économique ;
6. Enfin, les enjeux posés en termes d’évaluation de ces organisations et de leurs activités.

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Elément suspendu pour l'année 2021-2022

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Cet atelier consistera à introduire et à mettre en oeuvre des méthodologies qualitatives de terrain en s’appuyant sur la problématique contemporaine des ambiances urbaines et des environnements sensibles.  Divers dispositifs d’enquête seront présentés et explorés, allant de l’observation in situ à l’ethnographie sensible, des parcours commentés  à l’anthropologie modale, de la micro-sociologie à l’écologie urbaine.  Ces apports seront expérimentés dans un travail d’enquête par groupes d’étudiants

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L’objectif de ces travaux dirigés est d’accompagner les étudiant.e.s dans la mise en œuvre des principales méthodes et techniques utiles à la réalisation, la présentation et la valorisation d’une recherche sociologique. Il vise à assister, tout au long de l’année, les étudiant.e.s dans la réalisation de leur mémoire de recherche en proposant des points de cours sur des savoir-faire centraux pour la recherche sociologique et en abordant les problèmes méthodologiques individuels rencontrés par les étudiant.e.s au cours de la réalisation de leur mémoire.   Comment s’organiser sa recherche sur l’ensemble d’une année ? Comment définir un « sujet » ? Comment gérer une bibliographie ? Comment construire une problématique ? Dresser l’état des recherches sur ce sujet, et se tenir au courant des travaux récents ? Comment entrer sur le terrain et s’y maintenir ? Comment recueillir des données, et comment les analyser ? Quelles sont les spécificités de l’écriture sociologique, et du compte rendu de recherche sous la forme d’un mémoire ou d’un rapport de stage en particulier ? Après un rapide rappel des enjeux épistémologiques de l’enquête sociologique et des principales méthodes qu’elle peut mobiliser, les séances du cours seront consacrées à l’approfondissement, sous forme d’ateliers collectifs, de ces questions pratiques fondamentales pour la conduite de la recherche.

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Les politiques publiques sont orientées vers le traitement des problèmes soulevés par différentes catégories sociales : familles, chômeurs, personnes âgées, exclus, etc. Leur institutionnalisation par les dispositifs tend parfois à faire oublier toute question portant sur les modalités de leur élaboration. Une catégorie sociale n’a cependant rien ni de simple ni d’évident et, avant d’être un ensemble d’individus présentant éventuellement quelque similitude, elle doit être envisagée comme un jugement opératoire au principe de la construction de la réalité sociale globale.

L’objectif du cours est donc d’apprendre à déconstruire les catégories de l’action sociale/publique et à identifier les logiques implicites qui en sous-tendent la production. Le cours s’appuie sur quelques dossiers documentaires qui sont à lire (les supports du cours seront mis en ligne) et les étudiants doivent réaliser une recherche personnelle sur une catégorie de leur choix : ces deux supports doivent pouvoir alimenter la discussion critique pendant le cours.

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L’objectif du cours est d’accompagner les étudiants du Master dans la construction de leur identité professionnelle. La sociologie, en plus d’une discipline, est un métier - au sens artisanal du terme, un savoir-faire -, que l’on peut exercer dans différents contextes, sous différentes formes et au service de différents objectifs.

Le cours vise à accompagner les étudiants dans :

- la clarification des possibles formes du métier et de ce qui le constitue en tant que tel,

- la prise en compte réaliste de leurs compétences et singularités, de leurs attentes et enjeux,

afin qu’ils puissent être acteurs et faire des choix dans l’amorce de leur parcours professionnel post-master (le doctorat étant un parcours professionnel).

En M2, il s’agira pour les étudiants de clarifier “quel sociologue suis-je?” et d’amorcer les démarches professionnelles ad-hoc, en s’appuyant sur un accompagnement plus individualisé.

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Content of the course

This course is dedicated to the analysis and the understanding of gender inequalities, in relation to their treatment through economic and social policies. The course rests on the knowledge and the tools of economics and sociology. As it will be explained in the course in more details, gender has three possible meanings: (1) a mere statistical variable; (2) a key concept to capture economic and social phenomena; and (3) a societal system (in its more critical meaning). Although we will use the three meanings of gender in the course, we will refer mainly to (2) and (3).

Likewise, it is certain that gender inequalities cover a wide range of topics. Therefore, it is impossible to grapple with all of them. But inequalities overlap and are intricated actually. This is why the course will focus on the following types of inequalities, whose study will enable the students to understand the extent to which inequalities are intricated:

(1) Gender inequality in the family setting

(2) Gender inequality in the workplace

(3) Gender inequality and health

(4) Gender inequality in education

(5) Gender inequality and development

(6) Gender inequality in sport

(7) Gender inequality and its treatment through economic and social policies

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Ce cours a pour objet de permettre aux étudiant-es de renforcer leurs acquis en anglais, d’en percevoir les limites, d’améliorer leurs compétences afin de pouvoir s’exprimer clairement, le plus facilement, spontanément possible, sur des sujets d’actualité, à la croisée entre les questions « socialement vives » et les thèmes de leur intérêt. Divers exercices simples d’expression écrite et orale, de réception (lectures, écoutes d’extraits de chansons, films…) permettront de se familiariser à une pratique de la langue étrangère concrète, contextualisée et de (re)découvrir la langue-culture anglaise. Une production en anglais plus ambitieuse permettra de mesurer la progression visée. Le travail au sein du cours sera proposé de façon individuelle et collective, favorisant la curiosité, l’esprit critique et la découverte de l’Autre, via la langue-culture anglaise.

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L’objectif de ce cours est de proposer aux étudiants une première approche de la cartographie. Le cours comprend une brève partie théorique mais se veut accès sur la pratique. Les étudiants apprennent à rechercher des données et à les mettre en forme. Ils utilisent ensuite le SIG Qgis afin de créer des représentations cartographiques qui respectent les règles de sémiologie graphique. Enfin, ils apprennent à produire une planche cartographique et à identifier des chiffres clés afin d’appuyer leur production. A l’issue de ce cours, les étudiants possèdent les bases leur permettant de produire de manière autonome des supports cartographiques traitant entre autres des enjeux liés à la démographie, l’économie, l’environnement ou encore les mobilités.

Contenu du cours :

• Introduction à la cartographie
  • Origine
• Présentation du logiciel Qgis
  • Principes d’un SIG (couches, projection, différence entre vecteur et raster)
  • Logiciel gratuit et opensource
  • Interface (se déplacer, utiliser les couches, zoomer, interroger la carte...)
  • Utiliser la table attributaire (trier, rechercher, filtrer…
  • Enregistrer son travail dans un projet
• Rechercher/ Créer des données
  • Formats existants
  • Sources de données (INSEE, IGN, Eurostat, Opendata...)
  • Digitalisation à partir d’un fond de plan
  • Réaliser une jointure entre une couche et un tableur s
• Mettre en forme des donnée
  • Choix de la représentation (taille, variation de couleurs, camembert...)
  • Discrétisation (choix des classes de valeur)
  • Symbologie avancée (transparence, rotation, masque...)
  • Etiquettes
• Concevoir et produire une carte
  • Outils d’aide à la mise en forme (choix de couleur, symbole...)
  • Produire une planche (composeur d’impression)
  • Eléments indispensables (légende, échelle, titre, source, auteur, flèche du nord...)
• Appuyer sa carte à l’aide de chiffres
  • Interroger un élément sur sa carte
  • Outil statistique de Qgis

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A venir

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L’objectif de ces travaux dirigés est d’accompagner les étudiant.e.s dans la mise en œuvre des principales méthodes et techniques utiles à la réalisation, la présentation et la valorisation d’une recherche sociologique. Il vise à assister, tout au long de l’année, les étudiant.e.s dans la réalisation de leur mémoire de recherche en proposant des points de cours sur des savoir-faire centraux pour la recherche sociologique et en abordant les problèmes méthodologiques individuels rencontrés par les étudiant.e.s au cours de la réalisation de leur mémoire.   Comment s’organiser sa recherche sur l’ensemble d’une année ? Comment définir un « sujet » ? Comment gérer une bibliographie ? Comment construire une problématique ? Dresser l’état des recherches sur ce sujet, et se tenir au courant des travaux récents ? Comment entrer sur le terrain et s’y maintenir ? Comment recueillir des données, et comment les analyser ? Quelles sont les spécificités de l’écriture sociologique, et du compte rendu de recherche sous la forme d’un mémoire ou d’un rapport de stage en particulier ? Après un rapide rappel des enjeux épistémologiques de l’enquête sociologique et des principales méthodes qu’elle peut mobiliser, les séances du cours seront consacrées à l’approfondissement, sous forme d’ateliers collectifs, de ces questions pratiques fondamentales pour la conduite de la recherche.

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Beaucoup d’épistémologies inscrites dans le sillage du Conflit des méthodes (Methodenstreit) ont cherché à définir une épistémologie propre aux sciences sociales en mettant en avant l’un ou l’autre des critères suivants : réalisme des théories, multiplicité des paradigmes, concepts spécifiques, historicité, absence de lois, impossibilité du raisonnement expérimental, etc. Le cours offrira une analyse critique de ces thèses à partir d’une épistémologie comparée des sciences sociales et des sciences naturelles.

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La matière Socialisation à la recherche vise à familiariser les étudiant.e.s avec le monde de la recherche. Pour cela, les étudiant.e.s sont d'abord amené.e.s à assister à des présentations de chercheur.e.s (séminaire, conférence, journée d'étude). Ils/elles peuvent en particulier assister à des activités scientifiques au sein du laboratoire grenoblois de sciences sociales Pacte. Ils/elles s’impliquent également dans l'organisation du séminaire propre au parcours et consacré aux méthodologies qualitatives en sociologie ("Questions de méthodes"). Chaque étudiant.e contribue à la mise en œuvre d'une séance du séminaire (relations avec l'invité et organisation matérielle, animation de la séance, rédaction d'un billet pour le blog). Les étudiant.e.s de M1 et M2 sont associé.e.s dans ce cours. La validation repose sur la participation (suivi de séminaires, participation aux séances de TD, organisation du séminaire "Questions de méthode"

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