Parcours Neuropsychologie de l'enfant

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Formation à la rédaction en anglais des résultats de recherche.

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• Révision des notions de base de traitement de données : qualification de variables, statistiques descriptives et inférentielles, erreur type I et II, puissance, taille d'effet brute/standardisée, intervalles de confiance
• Révision des tests paramétriques de base (t-test, corrélation, ANOVA, chi² ajustement, chi² indépendance) et non paramétriques équivalents (Wilcoxon, Mann-Whitney, Spearman…)
• Unification via le modèle linéaire et distinction des statistiques descriptives (d de Cohen, corrélation r, R²) et inférentielles (z, t, chi², F) selon l’hypothèse testée (et décomposition de variance associée)
• Conditions d’application, solutions ou alternatives, avec ouverture vers les modèles linéaires généralisés et mixtes, analyses factorielles (et ACP), selon le temps disponible
• Structuration en CM pour l’introduction/illustration des principes, TD et CC (contrôles continus) pour la manipulation des principes et l’application pratique des tests sur jeux de données réels (via applications web dédiées ou scripts R)

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Partie 1 - 

Le cours commence par un rappel des bases du conditionnement et de l’imitation chez l’humain et les primates non-humains. Les compétences précoces du nourrisson dans le domaine du traitement des visages servent de cadre de référence pour discuter du développement atypique des compétences sociale. Les grands principes favorisants les apprentissages scolaires (attention et contrôle exécutif, engagement actif, retour d’information, consolidation, automatisation) sont également développés. 

Partie 2 -

Cet enseignement aborde le développement de la cognition numérique. A partir de la présentation des théories classiques (approches structuraliste et fonctionnaliste du nombre) et des modèles et travaux récents (compétences précoces, approche neuropsychologique, représentation de la quantité), le cours permet d’avoir une vision d’ensemble des différentes compétences nécessaires à l’enfant pour poser les bases des acquisitions ultérieures en mathématiques et sur ce qui peut constituer des sources de difficultés dans les apprentissages.

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L’enseignement de neurologie (4 CM sur 12) permettra tout d'abord une présentation des éléments de base de sémiologie neurologique et les principales étapes du diagnostic en neurologie. Quelques exemples de syndromes sensitifs et moteurs seront présentés. Par ailleurs, une introduction aux pathologies neurodégénératives, fera également partie du contenu de ces enseignements.

L'enseignement de neuropsychologie (8 CM sur 12) a pour but de présenter les principaux syndromes neuropsychologiques observés chez l’adulte à la suite d’un dysfonctionnement cérébral. Après la description clinique des troubles, leur explication dans le cadre des modèles théoriques existants et les travaux de recherche qu’ils suscitent seront envisagés.

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Le cours sera centré sur les modèles récents de la mémoire et montrera comment l'évolution radicale de la notion de stockage mnésique permet de reconsidérer fondamentalement les mécanismes d'attribution de sens et d'évocation des souvenirs. Le cours est divisé en deux parties. La première partie considère la mémoire à long terme et surtout la notion de la mémoire sémantique et les réseaux cognitifs qui permettent le stockage et récupération des faits, visages, concepts etc.  La deuxième partie se focalise sur l’acquisition des informations spécifiques et la récupération des événements personnellement vécus - la mémoire épisodique.

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Le cours approche le problème de la cognition visuelle de manière pluridisciplinaire. Au niveau neurophysiologique sont décrites la neuroanatomie fonctionnelle du traitement visuel et les pathologies associées (hémianopsie, héminégligence, agnosies). Au niveau des modèles sont décrits les modèles inspirés de la biologie (neurosciences cognitives) et computationnels (traitement du signal, réseaux de neurones artificiels). Au niveau des fonctions sont abordés les problèmes d’attention, d’intégration, de conscience et leur dysfonctionnement.

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Ce cours se comporte de deux parties de 18h CM chacune.

• La première partie de cette UE présente des travaux expérimentaux et les modèles théoriques s'intéressant à l'impact du contexte social sur la production des performances. Ainsi, ce cours aborde l'impact de variables psycho-sociales aussi basiques que la simple présence d'autrui et son effet sur les productions motrices et cognitives. Seront ensuite traitées des variables de plus haut niveaux telles que la comparaison à autrui, la menace du stéréotype et le travail en groupes.
• La seconde partie de cette UE traite de la psychologie sociale de la discrimination, la discrimination étant ici conçue comme une évaluation biaisée de la performance potentielle ou réelle d'un individu. Sont abordés les travaux scientifiques relatifs aux mécanismes généraux de représentation, de perception et d'identification de la discrimination, la relation entre pratique de la psychologie et discrimination, et les moyens de prévenir la discrimination. La plupart des exemples et illustrations proviennent de travaux relatifs à la discrimination sur le lieu de travail.

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Le mémoire proposera un aperçu consistant et à jour d'un cadre théorique. Les hypothèses doivent être fortement intégrées au cadre théorique. L'étudiant devra utiliser la méthodologie expérimentale et les outils statistiques correspondant réellement au niveau des enseignements dispensés en M1, et adaptés aux données à traiter. La conduite de la recherche se fera sous la supervision du directeur du mémoire, tout comme la rédaction du mémoire qui donnera lieu à plusieurs relectures formatives. Les étudiants participeront à des séminaires de méthodologie et de recherche.  Ceux-ci serviront à aider l’étudiant à élaborer sa problématique de recherche (retour sur sa bibliographie, aides statistiques et méthodologiques…).

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Il s'agit d'un stage d'observation encadré par un psychologue.

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L'enseignement portera d'une part sur les logiciels d'expérimentation (e.g. E-Prime) et les méthodes d'analyse du signal nécessaires aux recherches actuelles en psychologie cognitive. D'autre part une formation méthodologique approfondie sera effectuée en proposant des travaux dirigés centrés sur l'analyse critique des méthodologies utilisées dans les articles récents du domaine. Une seconde partie concernera la méthodologie de l’évaluation neuropsychologique auprès de l’adulte et de l’enfant.

L’EC23 est une EC du second semestre. Toutefois pour vous aider à mettre en place votre TER dès le premier semestre, une partie des heures de l’EC sont placées au premier semestre.

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L'enseignement portera sur la présentation des connaissances et opérations requises dans le développement d’expériences en psychologie sociale, la mise en place de questionnaires d’enquête, et l’analyse des données quantitatives qui en résultent.

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• Environnements de travail (gratuits) utilisables avec R
• Introduction des notions de base de programmation : types et structures de données, fonctions, paramètres, environnements et packages
• Manipulation de données : chargement, recodage (dont facteurs et contrastes), réorganisation, sauvegarde
• Statistiques descriptives et inférentielles de base sous R

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Le cours s’intéresse aux processus fondamentaux d’acquisition et d’utilisation des informations spatiales impliquées dans les activités d’équilibration et de production motrice. L’enseignement est principalement centré sur les grands invariants directionnels (pesanteur, champ visuel, références égocentrées) et sur les traitements spatiaux-temporels intervenant lors de la production des mouvements topocinétiques (pointage de cible, saisies) et morphocinétiques (écriture, dessin). Le cours abordera la modélisation des conduites spatiales  (modèles cognitifs et dynamiques), la programmation et contrôle des mouvements, le rôle des différents systèmes sensoriels : vision, proprioception, toucher, le rôle des différents référentiels spatiaux, ainsi que l’adaptation aux situations de perturbation spatiale.

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Le cours présente les modèles, les paradigmes fondamentaux ainsi que les principales études empiriques concernant d’une part les mécanismes de la perception et d’autre part de la production du langage. Le cours aborde perception / production de langage ainsi que ses pathologies, chez l’adulte et l’enfant.

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Le cours est composé d’une partie introductive de rappel sur les vagues cognitive et comportementale, d’un point de vue théorique, empirique et clinique. Une seconde partie porte sur les principaux modèles théoriques des principaux troubles et les interventions dérivées. La troisième partie du cours porte sur la prise d’information, la réalisation de conceptualisations de cas et la manière dont ces conceptualisations sont un soutien à la mise en place d’un plan de traitement.  

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Introduction à la victimologie ; histoire du psycho-traumatisme ; évaluation de l’état de stress post-traumatique ; prise en charge de l’état de stress post-traumatique ; transmission de l’état de stress post-traumatique ; évolution du stress post-traumatique tout au long de la vie ; les fonctions du psychologue en victimologie.

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Statut et professionnalité (4H CM)

Le cours propose des réflexions sur l'identité professionnelle du psychologue spécialisé en neuropsychologie. Des références aux statuts du psychologue et aux différentes modalités d'exercice de la profession seront abordées. Les étudiant.e.s seront ensuite invité.es à discuter des compétences, des postures et des sources d'étayage nécessaires à la pratique professionnelle dans son ensemble, et plus précisément concernant la réalisation des bilans spécifiques à la neuropsychologie et aux accompagnements qui en découlent.

Déontologie du psychologue et évaluation du risque suicidaire (3H TD)

Le cours reposera sur l’évaluation du risque suicidaire auprès des enfants, adolescents et adultes sur base des modèles existants et de situations concrètes. Il envisagera également ce qui peut être fait directement avec le patient ainsi que les autres mesures de soutien et de prises en charge.

Droit et santé (6H CM + participation à une session d’échanges médecins-juristes sur le sujet des maltraitances intra-familiales + 1H debriefing )

Ce cours présentera succinctement les droits et devoirs des psychologues cliniciens spécialisés en neuropsychologie de l’enfant en tant que professionnels de santé, dans leur relation avec leurs patients mineurs et les parents de ceux-ci. Au travers de situations cliniques, les questions se rapportant à la capacité juridique du mineur et à l’autorité parentale, au secret professionnel et à la protection de l’enfance, seront abordées afin de voir comment les règles de droit doivent être comprises et appliquées dans les pratiques professionnelles.

Exemples de remédiations et prises en charge en neuropsychologie de l’enfant (3H TD)

Ce cours fait suite à celui proposé dans l’UE4 : « Grands principes de la remédiation cognitive et des suivis neuropsychologiques ». À partir de cas cliniques transmis en amont du cours, les étudiants seront amenés à s’interroger sur la pratique neuropsychologique et devront développer la capacité à proposer des projets de prise en charge structurés et diffusables aux patients et à leur famille.  Un travail personnel de recherche de médiations ou méthodes sera attendu afin d’en faire une présentation devant les autres étudiants.

Connaissance des partenaires : associations et autres professionnels (6H)

Présentation des plateformes de coordination et d'orientation (PCO) (1H)

Présentation d’un métier partenaire du psychologue :  le/la psychomotricien.ne (1H)

Présentation d’un métier partenaire du psychologue :  l’orthoptiste (1H)

Présentation de deux métiers partenaires du psychologue : l’orthophoniste et l’ergothérapeute (1H30)

Recherches grenobloises sur le développement d'outils d'aide et de remédiation : alternatives au langage parlé pour évaluer et remédier aux troubles du langage et de la communication (1H30)

Bonus : Formation ZOTERO : Outil pour la recherche documentaire et la rédaction du mémoire (2H)

Intervenant : personnel spécialisé de la BU, BU Droit et Lettres.

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Pathologies Neurologiques : AVC et Trauma crâniens (3H30 CM & 2H TD)

1. CM - Approche neurologique : diagnostic et évaluation de la gravité de l’accident cérébral, prise en charge initiale, description des principales lésions cérébrales et troubles neurologiques associés, suivi médical à long terme des enfants.
2. CM - Approche neuropsychologique : quand proposer un bilan et sous quelle forme, troubles cognitifs et psychoaffectifs classiquement observés chez les enfants ayant subi un accident cérébral, impact de l’annonce de troubles cognitifs associés aux séquelles physiques éventuelles, intrication avec les aspects juridiques dans le cas d’un accident avec tiers, accompagnement de l’enfant et de la famille lors de l’hospitalisation, du retour à domicile et de la reprise de la scolarité.
3. TD : Présentation d’articles par les étudiants (Contrôle Continu)

Pathologies Neurologiques : Epilepsie et tumeurs (5H CM & 3H TD)

1. Présentation des principaux syndromes épileptiques : moyens diagnostics et prise en charge. Epilepsies et troubles cognitifs associés : corrélations anatomo-fonctionnelles
2. Tumeurs cérébrales : Diagnostic, prise en charge aigüe et séquelles cognitives à long terme
3. TD : études de cas : anamnèse, bilan, analyse et prise en charge (relais suivis rééducatifs et proposition d’intervention en milieu scolaire).

Troubles neuropsychologiques dans la prématurité (2H CM)

1. Approche neurologique : définition et principales causes de la prématurité, prise en charge initiale des bébés prématurés (aperçu), impact de la prématurité sur le fonctionnement neurologique – suivi médical à long terme
2. Approche neuropsychologique : quand proposer un bilan et sous quelle forme, troubles cognitifs et psychoaffectifs classiquement observés chez les enfants nés prématurément et prise en charge

Modèles de l’attention et TDAH (3H CM)

Ce cours présentera les modèles actuels des fonctions attentionnelles et de leur développement. Il présentera ensuite le TDAH du point de vue pédopsychiatrique.

Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (3H CM)

Ce cours abordera en détail le bilan neuropsychologique des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, et développera les propositions de remédiation et de prise en charge des enfants et adolescents qui en souffrent.

Les troubles de l’alimentation chez l’enfant et l’adolescent (1H30 CM)

Ce cours présentera les troubles de l’alimentation chez l’enfant et l’adolescent et abordera notamment le profil neurocognitif dans l’anorexie mentale. Le cours sera illustré avec la présentation de cas cliniques.

Les troubles psychiatriques de l’enfant et l’adolescent (2H30 CM)

Cet enseignement abordera les pathologies psychiatriques de l'enfant telles que les troubles anxieux, la dépression, les troubles du comportement (TOP/trouble des conduites), la question des hallucinations chez l'enfant et la schizophrénie précoce.

Il a pour objectifs de développer les connaissances des étudiants autour de ces troubles (définition, description, étiologie, comorbidité ... ), et d'aborder leur prise en charge.

Neuropsychologie auprès du jeune adulte schizophrène (2H CM)

Ce cours va vous permettre de découvrir le rôle du neuropsychologue auprès de personnes souffrant d'un trouble schizophrénique. Nous aborderons ensemble les différents moyens de prise en charge de cette population, en partant du bilan neuropsychologique, jusqu'à la remédiation cognitive et la réhabilitation psychosociale via des prises en charge individuelles et groupales. Nous aborderons également l'importance de l'inclusion des familles dans la prise en charge globale du patient ainsi que les moyens mis à leur disposition pour mieux appréhender la maladie.

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Connaissances des troubles du spectre de l’autisme et prise en charge (8H30 CM)

Les particularités des enfants atteints de troubles autistiques seront abordées à différents niveaux de traitement et seront mises en perspective. Nous irons des aspects les plus perceptifs aux aspects plus socio-cognitifs pour définir les caractéristiques de ces enfants.

La présentation des théories cognitives de l’autisme permettra d’appréhender les particularités cognitives des personnes avec TSA et par conséquent leurs besoins spécifiques de prise en charge. La prise en charge des personnes avec TSA sera abordée à travers les approches développementales, éducatives et comportementales. Les interventions relatives aux domaines des habiletés sociales et des émotions seront développées.

Syndrômes génétiques (4H CM & 2H TD)

Ce cours reprendra les bases de la génétique : matériel héréditaire/ modes de transmission techniques d’analyse. Quelques syndromes seront détaillés (Syndrome de Prader-Willi / Syndrome X Fragile / délétion 22q11.2…). Le TD consistera en une analyse et présentation d’articles par groupe. Les articles auront été distribués lors du premier cours. Il s’agira d’en faire une synthèse (CC).

Développement du langage oral (4H CM)

Dans ce cours seront abordées les notions suivantes : les origines du langage, les bases biologiques du langage, la modélisation du langage, le langage et ses caractéristiques au sein de la communication humaine, le développement typique du langage avec les différents repères développementaux, les liens entre la parole et le langage, les gestes et le langage, les fonctions exécutives et le langage.

Troubles spécifiques du langage oral (6H CM)

Dans ce cours, qui fait suite au cours sur le développement du langage oral, nous aborderons les différents troubles pouvant affecter le développement du langage oral chez l’enfant et nous l’illustrerons à travers la présentation de cas cliniques.

Intelligence et culture (3H CM)

Malgré le fait que le terme générique d’intelligence soit utilisé par la communauté scientifique pour caractériser et catégoriser un ensemble d’aptitudes liées à la cognition, il n’existe pas un véritable consensus sur sa définition. Néanmoins, un modèle consensuel a progressivement émergé, décrivant l’organisation des différences interindividuelles : le modèle CHC (Cattell-Horn-Carroll). La construction de plusieurs tests, notamment les tests de Wechsler, est globalement basée sur ce cadre théorique, tout en valorisant certaines aptitudes plutôt que d'autres. Après la présentation de ce cadre de référence, nous nous questionnerons sur l'universalité de la conception de l’intelligence sous-jacente aux tests de Wechsler. Nous verrons comment cette conception peut être une construction sociale indissociable de son contexte environnemental et socioculturel et comment le déterminisme culturel à l’expression de l’intelligence, sculptant en partie l’organisation des différences interindividuelles, pourrait être une source de biais lorsque les tests d’intelligences sont administrés à des populations différentes de celles pour lesquels ils ont été conçus au départ. Des cas cliniques seront exposés pour illustrer le cours.  

Le Haut Potentiel Intellectuel (3H CM)

La majorité des études s’intéresse au lien entre Haut Potentiel Intellectuel (HPI) et troubles, alors que très peu portent sur le fonctionnement psychologique des enfants HPI tout-venant. Cela est lié à la définition très réductrice du HPI qui gravite essentiellement autour du Quotient Intellectuel (QI) égal ou supérieur à 130 (Wechsler, 2014) reflétant un fonctionnement intellectuel significativement supérieur, ainsi qu’au biais de représentativité puisque les échantillons étudiés sont souvent issus de consultations cliniques. Mais, il est à noter que le recrutement des enfants HPI tout-venant est extrêmement difficile, puisqu’ils représentent uniquement 2.2% de la population générale et sont souvent repérés suite à une consultation pour des difficultés ou troubles, particulièrement les troubles d’apprentissage (Tordjman et al., 2018 ; Vaivre-Douret, 2019 ; Hamdioui et al., 2020, 2021, 2022, 2023). Dans ce cours, nous allons nous intéresser succinctement aux caractéristiques du développement cognitif et neuromoteur des enfants HPI (Bildiren, 2017 ; Hamdioui et al., 2020, 2021 ; Loureiro et al., 2010 ; Vaivre-Douret et al., 2020) et aux corrélats cérébraux qui sous-tendent le fonctionnement intellectuel supérieur de ces enfants (Hamdioui et al., 2022, 2023 ; Li et al, 2009 ; Navas-Sánchez et al., 2014 ; Suprano et al., 2019, etc.). Nous aborderons également la démarche diagnostique des troubles neurodéveloppementaux chez les enfants HPI à l’aide d’une analyse psychométrique et clinique approfondie du bilan neuropsychologique, dans une perspective pluridisciplinaire (illustration cas clinique).

La déficience intellectuelle (2H CM)

Après avoir présenté les modalités de diagnostic cognitif de la déficience intellectuelle chez l’enfant, nous discuterons ensemble de l’annonce du diagnostic et de ses modalités. Nous verrons ensuite quel accompagnement neuropsychologique peut être proposé à l’enfant et à sa famille, en particulier dans le choix de la scolarité et dans la vie quotidienne.  

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TCC processuelles empiriquement fondées (6H CM)

L’activation comportementale, considérée comme une des prises en charge de la troisième vague en thérapie cognitive et comportementale, est ancrée dans les théories du conditionnement opérant et repose sur l’idée que nos comportements dépendent de renforcements positifs. De manière plus spécifique, la dépression est conceptualisée comme le résultat d’une diminution de notre répertoire comportemental et la réduction ou la perte de ces renforcements positifs.

Par conséquent, la prise en charge consiste en un traitement bref et structuré qui utilise des techniques visant à augmenter l’activation et la mise en contact avec des sources de renforcements positifs. Cet objectif implique que le patient et le thérapeute puissent identifier les comportements d’évitement mis en place, qu’ils soient comportementaux ou cognitifs (i.e., les ruminations mentales). Dans le cadre de ce cours, nous présenterons les deux grands programmes d’interventions d’activation comportementale (Lejuez, Hopko, Acierno, Daughters, & Pagoto, 2011; Martell, Addis, & Jacobson, 2001) et décrirons plus précisément le programme de Martell et collaborateurs. L’explication de la prise en charge sera illustrée d’exemples cliniques, exercices et jeux de rôles.

Troubles d’acquisition de la coordination motrice (6H CM)

Le cours de Mme Gomez présentera succinctement les critères et méthodes internationales de diagnostic du trouble du développement de la coordination motrice, les questions actuelles sur l’étiologie de ce trouble (génétique, environnementale et leur interaction au travers notamment de la question de sa comorbidité). Un modèle du contrôle moteur (Wolpert  et al.) permettant de comprendre les principaux déficits sensori-moteurs de ce trouble sera développé, ainsi que la question des bases cérébrales de ce trouble.

Le cours de Mme Zoubrinetzky proposera une approche clinique de ce trouble, centrée sur le bilan neuropsychologique. Ce cours sera complété par une intervention conjointe de Mme Zoubrinetzky et de Mme Casteran, ergothérapeute, autour d’une étude de cas pour interroger la pluridisciplinarité inhérente au parcours de soins de ces enfants.

Mémoire et troubles mnésiques de l’enfant (3H30 CM)

Ce cours présentera dans un premier temps le développement normal de la mémoire (mémoire à court terme, mémoire de travail, mémoire épisodique et mémoire sémantique) tout en rappelant des notions fondamentales (2H). Par la suite, nous aborderons les dysfonctionnements de la mémoire dans certaines pathologies développementales dont l’autisme, les traumatismes crâniens ou encore certaines pathologies génétiques (syndrome de Williams, microdélétion 22q11.2).

Développement et troubles des fonctions exécutives chez l’enfant (2.5H CM)

Cet enseignement abordera le développement des fonctions exécutives, ensemble de processus dont la fonction principale est de faciliter l’adaptation du sujet à des situations nouvelles. La diversité des fonctions exécutives décrites chez l’enfant et leur développement différencié sera abordée, ainsi que les principales épreuves utilisées pour les évaluer. Des modèles développementaux du fonctionnement exécutif seront abordés et les profils de dysfonctionnement exécutif dans la population pédiatrique observés dans diverses pathologies neuro-développementales ou acquises de l’enfant examiné.

Troubles auditifs centraux et apprentissage (3H CM)

Ce cours aura pour objectif de présenter un nouveau concept qui commence à émerger pour rendre compte d’observations cliniques qui ne sont pas prises en compte dans la sémiologie des Troubles du Développement des Apprentissages (TDA). On reconnaît ainsi de plus en plus d’enfants qui présentent un Trouble de l’Audition Centrale (TAC) pouvant affecter le développement de différentes fonctions cognitives (langage, mémoire, perception et communication par exemple). Les différents arguments en faveur ou non de l’implication de tels troubles dans la dyslexie ou la dysphasie seront exposés ainsi que les outils d’évaluation.

Grands principes de la remédiation cognitive et des suivis neuropsychologiques (3H CM)

Ce cours présente, en s’appuyant sur les données de la littérature, un cadre de pensée possible et des pistes de réflexion pour aborder les suivis en neuropsychologie de l’enfant. La pratique de remédiation cognitive et de suivi neuropsychologie sera recontextualisée dans le cadre plus large des thérapies psychologiques, voir comme un cas particulier d’une forme de psychothérapie. Il sera alors proposé une manière de construire un projet d’accompagnement, en s’appuyant notamment sur la démarche Evidence Based Practice (EBP). Des mises en situations et vidéos viendront illustrer cette démarche.

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Bases neurocognitives des troubles dyslexiques (3H)

Le cours porte sur l’origine neurocognitive des troubles dyslexiques. Les grands cadres théoriques de la lecture et de son apprentissage seront brièvement présentés ainsi que les grandes lignes de la théorie phonologique des troubles dyslexiques. Nous discuterons plus spécifiquement de l’hypothèse d’un déficit de l’empan visuo-attentionnel à l’origine de certaines formes de dyslexies développementales sur la base de données comportementales et neurobiologiques. Les conséquences théoriques d’un déficit de l’empan visuo-attentionnel seront présentées ainsi que leurs conséquences en clinique (diagnostic et remédiation) et en éducation (prévention des troubles de l’apprentissage de la lecture).

Neuropsychologie des troubles de l’apprentissage du langage écrit (4H CM)

Après un rappel des grandes lignes du fonctionnement de la lecture et de son développement, nous aborderons la clinique des dyslexies/dysorthographies développementales : définitions, classifications, repérage, évaluations cliniques, et prises en charge, au regard des théories cognitives explicatives de ces troubles d’apprentissage du langage écrit.

Troubles de l’apprentissage du geste d’écriture (3H CM)

Les enfants de l’école élémentaire passent une grande partie de leur journée scolaire à écrire ; des études préliminaires indiquent que plus de 10% de ces enfants présentent des troubles plus ou moins importants de l’écriture. Dans ce cours nous aborderons les difficultés liées aux aspects mécaniques du geste grapho-moteur. Nous approcherons les troubles de l’écriture du point de vue de l’analyse du processus d’écriture ; le tracé lui-même, le produit d’écriture, n’est que le résultat d’un geste non maîtrisé.

Développement et apprentissage de la cognition numérique (2H30 CM)

Ce cours présentera l'état actuel des connaissances sur la cognition numérique au cours du développement typique du nourrisson à l'enfant d'âge scolaire. Cet enseignement permettra notamment de comprendre sur quelles bases théoriques s'appuient les tests et les programmes de remédiation destinés aux enfants présentant des difficultés d'apprentissage dans le domaine du nombre.

Cognition numérique et dyscalculie développementale (3H CM)

La dyscalculie est un trouble du développement qui touche 3 à 8 % des enfants. Ce cours permettra de définir et décrire les principales difficultés des enfants dyscalculiques principalement dans le domaine du comptage, du dénombrement et des stratégies de calcul. Les principales hypothèses théoriques qui peuvent rendre compte de cette pathologie seront aussi exposées à travers la description d’études expérimentales récentes et encore sujettes à grand débat dans la communauté scientifique.

Troubles de l’apprentissage de la cognition numérique, diagnostic et prise en charge (4H CM)

Nous aborderons les différentes étapes permettant le diagnostic de la dyscalculie.

Quels sont les premiers signes pouvant alerter l’entourage de l’enfant et permettre un dépistage précoce ? Quelles questions poser lors de l’entretien anamnestique ?

Les signes cliniques seront mis en lien avec le développement normal de la cognition numérique ainsi que les différents types de dyscalculie. La question du diagnostic différentiel sera abordée. Les différentes batteries de tests permettant d’évaluer la cognition numérique seront revues. Nous réfléchirons ensuite ensemble autour de la mise en place d’un programme de remédiation en fonction du profil retrouvé lors de l’évaluation. Des programmes de remédiation ayant déjà faits leurs preuves seront évoquées, ainsi que l’utilisation de la métacognition. Enfin, nous parlerons d'autres aspects indispensables à la prise en charge de la dyscalculie, comme l’accompagnement des familles ou la prise en compte de l’anxiété et/ou des troubles comorbides.

Ecole inclusive et troubles des apprentissages (3H30 CM)

Cet enseignement présentera les différentes modalités de scolarisation des élèves présentant des troubles des apprentissages ainsi que le travail en coopération entre les différents partenaires (parents, enseignants, psychologues, rééducateurs…). Il vise à comprendre spécifiquement le fonctionnement du système éducatif en direction de ces élèves à besoins éducatifs particuliers et la place des psychologues en son sein.

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Recherche : neurocognition adulte et vieillissement / stimulations et enregistrement de l’activité cérébrale

Cette option est constituée de cours de la semaine grenobloise du M2 Recherche neuropsychologie et Neurosciences cliniques (semaine 46, novembre 2023). Il s’agit des cours des 2 axes suivants :

• Axe Neurocognition Adulte et vieillissement (11H de cours en bleu sur planning)
• Axe Stimulation et enregistrement de l’activité (13H30 de cours en orange sur planning)

Total = 24H30 de cours, le planning vous sera communiqué plus tard. Certains cours de cette option sont en anglais.

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Cette option vise à apporter une connaissance du système éducatif français et du métier de psychologue de l’éducation nationale. Elle est conçue spécifiquement pour être une aide à la préparation du concours de psychologue de l’Education Nationale. Elle comprend les enseignements suivants :

Connaissance du système éducatif ( 7H)

Cet enseignement contribuera à l’acquisition de connaissances relatives au système éducatif français. Une mise en perspective avec les épreuves du concours PSYEN sera établie. Les principes fondamentaux, l’histoire, le cadre réglementaire et l’organisation du système éducatif seront étudiés au regard des enjeux et défis pour lesquels la communauté éducative œuvre.

Les missions du psychologue de l'E.N. ( 6H)

Ce cours vise à procurer à l'étudiant une représentation la plus complète possible de l'activité du psychologue de l'Education Nationale.  Si le contexte administratif est abordé, il s'agit surtout de préciser la nature des différents types d'intervention. Il s'agit également de permettre à l'étudiant en Master de neuropsychologie de comprendre la spécificité de l'activité et de voir en quoi la neuropsychologie a toute sa place dans ce contexte.

Enseignement efficace (2H)

Ce cours abordera la notion d'efficacité de l'enseignement et exposera un ensemble de résultats scientifiques permettant de questionner l'efficacité de certaines pratiques éducatives.

Stéréotypes, préjugés et discrimination ( 3H)

Ce cours permettra de mieux comprendre les phénomènes de préjugés et de discrimination, notamment au travers des stéréotypes véhiculés par la société. Cette meilleure compréhension pourra permettre de lutter plus efficacement contre les effets néfastes qu’ils peuvent avoir.  Nous finirons par des pistes d’actions pour diminuer leur impact dans le monde scolaire.

Etude de cas et de dossiers d’élèves ( 6H)

Nous travaillerons sur des situations d’enfants qui rencontrent des difficultés importantes à l’école, sur le plan des apprentissages et/ou du comportement. Nous aborderons l’analyse de la situation, les propositions possibles d’intervention de la psychologue de l’Education Nationale auprès de l’enfant, de la famille et des enseignants, mais aussi le travail vers une demande à la MDA et le lien avec les professionnels extérieurs qui peuvent suivre l’enfant.

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L’étudiant doit effectuer pendant son U.E. stage de M2 un ou plusieurs stage.s d’une durée totale de 300H minimum, auprès d’un(e) neuropsychologue titulaire du titre et exerçant depuis au moins trois ans dans un organisme public ou privé accueillant des enfants.

De préférence, le stage du M2 doit s’effectuer dans une institution hospitalière ou spécialisée. Un stage en cabinet libéral peut être effectué au cours du M2, s’il est agréé par le responsable de la mention psychologie du master (après consultation du comité de suivi des stages du M2 NE) et s’il est complété par un stage en institution de 150H minimum.

Le stage, pour être validé, implique la présence d’un psychologue spécialisé en neuropsychologie, référent maître de stage, effectuant au moins 50% de son temps au sein de l’institution. La présence d’un psychiatre (ou autre médecin spécialiste) ne se substitue pas à la présence du psychologue. La présence effective du maître de stage est obligatoire pendant le stage.

Le stage dans un même établissement d’accueil ne pourra pas excéder 924 h (équiv. 6 mois à temps plein) par année universitaire en dehors des heures de cours.

Les stages, sauf dérogation des responsables de formation, doivent se dérouler en dehors des enseignements (CM, TD, TP). Des journées au semestre 1 ainsi que le semestre 2 sont banalisés pour cela.

Sous réserve de l’accord pédagogique du responsable de formation, l’étudiant pourra accomplir des stages d’exploration professionnelle, notamment dans le cadre d’un projet de réorientation.

Modalité : Les modalités d’organisation et de validation du stage sont conformes à celles énoncées dans l’arrêté du 19 mai 2006 relatif aux modalités d’organisation et de validation du stage professionnel, et rappelées ci-dessous :

-    Le stage vise à conforter les capacités d’autonomie de l’étudiant en le plaçant dans une situation ou des situations professionnelles réelles relevant de l’exercice professionnel des praticiens titulaires du titre de psychologue.

-    Le stage est placé sous la responsabilité conjointe d’un psychologue maître de stage, titulaire du titre de psychologue, exerçant depuis au moins trois ans, et d’un directeur de stage universitaire (le plus souvent le directeur du mémoire de l’étudiant)  qui est un des enseignants de la formation titulaire d’un doctorat en psychologie.

-    Le stage est agréé par le responsable de la mention psychologie du master. Cet agrément porte sur les objectifs du stage et ses modalités d’encadrement, notamment le choix du psychologue praticien-référent mentionné précédemment et auprès duquel l’étudiant effectue son stage.

Tout stage fait l’objet d’une convention, signée avant le début du stage. En fonction de la durée, du lieu de stage et de la nature de l’établissement, il donne éventuellement lieu à gratification par application des dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Des stages non crédités peuvent, sous condition, être envisagés dans le cadre de la formation en plus des stages prévus au programme, sous réserve qu'ils ne se déroulent pas pendant les heures d'enseignement et qu'ils fassent l'objet d'une restitution et d’une évaluation.

En aucun cas, un stage ne devra se poursuivre après le 30 septembre de l’année universitaire en cours.

Evaluation de l’UE stage :

L’étudiant rédige un rapport de stage sur l’expérience professionnelle acquise. Un texte (voir p.19) précise les attentes concernant le rapport de stage. Il n’y a qu’un rapport de stage, même au cas où l’étudiant a effectué plusieurs stages. Dans ce cas, il peut choisir de faire son rapport sur son stage principal (le plus important en heures) uniquement, ou de parler de deux lieux de stages s’il juge cela pertinent (mise en parallèle des deux stages, éléments de comparaison…).

Le rapport de stage est envoyé par l’étudiant aux responsables de l’UE stage et à son maitre de stage. Le rapport de stage n’est pas noté mais peut amener les responsables de l’UE stage à moduler la note du stage, de + ou – 3 points au maximum.

A l’issue du stage, le maitre de stage attribue une note de stage à l’étudiant et doit fournir, en plus de l’attestation de stage, un avis argumenté sur la qualité du stage effectué, qu'il doit envoyer par mail aux responsables accompagné de la note de stage (cf. charte de stage envoyée par les responsables du suivi des stages). Le maitre de stage pourra ou non tenir compte du rapport de stage pour sa note, et devra l’indiquer dans l’argumentaire accompagnant sa note. L’avis et la note sont envoyés aux responsables de l’UE stage et au secrétariat du master au plus tard 10 jours avant la date du jury de diplôme (cf dates limites indiquées sur la charte).

La note du stage correspond à la note attribuée par le maitre du stage principal (ou la moyenne des deux notes des maitres de stage si l’étudiant a effectué deux stages de au moins 150H chacun).

Les responsables de l’UE stage fixent la note finale de l’UE stage en fonction des éléments reçus (avis et notes du ou des maitre.s de stage et rapport de stage).                  

Pour toute question relative aux conventions de stage, voir avec la gestionnaire de scolarité du M2.

Pour toute question relative au déroulement du stage lui-même, voir avec les responsables des suivis de stage du M2.

L’UE stage ne peut être validée que lorsque les 300H de stage seront totalement effectuées.

Distinction entre l’UE stage et la validation des 500H de stage pour l’obtention du titre de psychologue :

Une attestation de validation des 500H de stage professionnel permettant de faire usage du titre de psychologue, doit être signée par une commission de validation, puis fournie par l’étudiant à l’A.R.S. pour obtention du titre et n° ADELI (voir aussi page 28 : information sur l’obtention du titre ; page 29 : l’attestation de validation des 500H ; page 30 : récapitulation de la démarche à suivre pour le circuit des signatures de cette attestation).

La signature de cette attestation est indépendante de la procédure d’évaluation de l’UE stage et s’effectue en général après la validation de l’UE stage et du Master.

L’étudiant doit rassembler et fournir les documents suivants : une copie de l’ensemble de ses attestations de stage (faits en M1 et M2 de psychologie) attestant de 500H minimum de stages conformes à la loi régissant le titre de psychologue, ainsi qu'une copie des avis motivés de ses différents maitres de stage.

La commission de validation est constituée de (entre parenthèses, l’intitulé officiel inscrit sur l’attestation) :

-        Le neuropsychologue maitre du stage principal du M2 (le psychologue praticien référent)

-        Le référent universitaire du stage principal du M2 (le maitre de stage enseignant-chercheur)

-    Le cas échéant, le second maitre de stage (le professionnel auprès duquel le stage a été accompli) ; sinon le neuropsychologue maitre du stage principal du M2, qui signe une seconde fois.

-        Le responsable du parcours (L’enseignant-chercheur en psychologie)

Une fois l’ensemble des documents rassemblés, l’étudiant fait signer l’attestation par son ou ses maitres de stage et par son référent universitaire du stage principal. Il dépose l’attestation accompagnée de l’ensemble des documents (copies des attestations de tous les stages et copies des avis motivés des maitres de stage) au secrétariat du master.

La responsable du parcours est le dernier signataire de l’attestation, elle vérifie la validité de l’attestation et appose sa signature accompagnée du tampon de l’UFR. L’attestation est renvoyée à l’étudiant, qui peut alors effectuer ses démarches auprès de l’A.R.S. pour obtention du titre.

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1) Définition du mémoire de recherche

Le mémoire  effectué dans le cadre de l’UE2 validée au second semestre, est un mémoire de recherche dont la problématique aura un lien avec la neuropsychologie de l’enfant (étude portant sur une population pathologique ou un cas unique, enfants ou adultes souffrant de pathologies développementales ; étude sur une population non pathologique mais visant une meilleure compréhension des processus du développement cognitif). Dans tous les cas également, la forme du mémoire doit tendre vers celle d’un article de recherche et le mémoire doit chercher à répondre à une problématique de recherche par une démarche scientifique. En cela, l’étude de cas clinique unique se démarque fondamentalement d’un simple compte-rendu du suivi d’un patient. Le mémoire peut dans ce cas avoir pour objectif d’affiner le diagnostic clinique, de valider une approche rééducative ou de répondre à une question théorique plus générale. Il porte sur une analyse comportementale des performances mais peut inclure des dimensions de neuro-imagerie et/ou de modélisation. Dans tous les cas, la recherche s’inscrit dans un cadre théorique précis et utilise une méthodologie spécifique.

2) Accès à la population

Dans le cas d’une étude de groupe, le mémoire prend appui sur une recherche effectuée préférentiellement dans le cadre du stage de l’étudiant (population ciblée vue sur le lieu de stage), ou dans un autre cadre proposé par le directeur du mémoire (e.g., accès à la population ciblée par le biais du laboratoire de recherche). Dans le cas d’une étude de cas unique, le mémoire prend appui sur la population vue par l’étudiant dans le cadre de son stage.

3) Encadrement du mémoire

Le mémoire doit être encadré (ou co-encadré) par une personne titulaire d'un doctorat. Cette personne peut être un chercheur ou enseignant-chercheur. Cette personne peut également être le/la neuropsychologue encadrant le stage, s’il/elle est titulaire d’un doctorat. Dans le cas contraire, un co-encadrement avec une personne titulaire d’un doctorat (chercheur, enseignant-chercheur, neuropsychologue PhD), doit être mis en place. L’étudiant et/ou son maitre de stage peuvent pour cela contacter toute personne habilitée (chercheur, enseignant-chercheur, psychologue PhD).

4) Choix du sujet de recherche

Le sujet de recherche peut être proposé sur le lieu de stage par le/la neuropsychologue encadrant le stage, et discuté avec le co-encadrant éventuel. Le sujet peut aussi être proposé hors du lieu de stage, par un chercheur ou enseignant-chercheur. Pour les étudiants n’ayant pas de sujet de mémoire proposé sur leur lieu de stage, des chercheurs et enseignants-chercheurs (LPNC, LIP, GIPSA…) proposent également des sujets de recherche orientés en neuropsychologie de l’enfant.

5) Suivi de l’avancée du mémoire

Le sujet du mémoire et l’équipe d’encadrement du mémoire doivent être définis au cours du premier semestre, l’information (sujet du mémoire, encadrement avec les adresses mail du ou des directeurs du mémoire) doit remonter au secrétariat du M2NE et à la responsable pédagogique du M2NE avant le 15 décembre.

Un résumé du projet de recherche incluant la problématique, les principaux éléments méthodologiques, le planning prévisionnel et les noms et statuts du/des directeur(s) de mémoire, devra ensuite être envoyé au plus tard fin janvier, à la responsable pédagogique du M2NE.

Des conseils généraux pour la rédaction du mémoire sont données (voir page 20). Le directeur du mémoire soutient l’étudiant dans la rédaction de son mémoire et peut effectuer 2 relectures maximum de chaque partie.

6) Evaluation du mémoire

Le mémoire est envoyé aux membres du jury au moins 10 jours avant le jour de la soutenance. Un texte distribué en début d’année précise les attentes exactes concernant le mémoire et ses modalités rédactionnelles (pages 20 à 27).

Une note est attribuée au mémoire écrit par le/les directeur(s) de mémoire et, indépendamment, par le membre extérieur. Juste avant le début de la soutenance, le jury délibère pour attribuer une seule note définitive au mémoire écrit. La note finale de l'UE mémoire sera cette note du mémoire, modulée de + ou - 3 points en fonction de la soutenance. Le cadrage pour l’attribution de cette note est le suivant :

une note inférieure à 10 signifie que le mémoire est d'un niveau inférieur à l'attendu pour un M2.

une note entre 10 et 11,9 signifie que le mémoire est juste acceptable.

une note entre 12 et 13,9 signifie que le mémoire est correct.

une note entre 14 et 15,9 signifie que le mémoire est très bon.

une note entre 16 et 17,9 signifie que le mémoire est excellent.

une note entre 18 et 20 signifie que le mémoire est d'une qualité exceptionnelle.

7) Soutenance

La soutenance du mémoire est faite devant un jury composé de au moins 3 personnes, dont :

- Le directeur et/ou le codirecteur de son mémoire

- Un enseignant-chercheur, chercheur ou neuropsychologue PhD, n'ayant pas suivi le mémoire, proposé par le directeur du mémoire et validé par les responsables pédagogiques du master (nommé « membre extérieur »).

- Un membre de l’équipe enseignante du master, n'ayant pas suivi le mémoire.

La liste de ces personnes doit être fixée au moins 2 mois avant la soutenance et transmise au secrétariat du master.

La soutenance est publique, l’étudiant peut inviter qui il veut à assister à sa soutenance.

8)  Date de soutenance

La soutenance doit avoir lieu au plus tard 8 jours avant la date du jury final du M2 (qui a lieu fin juin pour la 1^ère session; mi-septembre pour la 2^ème session). L’étudiant consulte les membres de son jury de soutenance afin de trouver avec eux une date et un horaire qui conviennent à tous. Cette date est ensuite transmise au secrétariat du master qui réserve une salle et envoie les convocations.

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Planifié au cours du semestre 1 et au début du semestre 2

Psychométrie et études de cas en neuropsychologie (8H CM et 4HTD)

Les éléments essentiels de la psychométrie seront repris et détaillés afin d’en assurer une compréhension fine (e.g., la loi normale et les percentiles, sensibilité, spécificité, effet du hasard, score z, test-t (modifié) de Crawford, …). Les études en neuropsychologie seront replacées dans leur contexte (historique et perspectives) et leurs méthodologies seront travaillées : Design des expériences avec n = 1 (études de cas), étude de groupes et analyse de covariance, corrélations, traitement des données manquantes, particularités du design prétest-postest. Le dernier cours sera une séance de révision qui permettra de revenir concrètement sur les moyens de tester et de présenter une étude de cas approfondie. Ce cours donne lieu à un contrôle terminal.

Pratiques des tests et du bilan neuropsychologiques de l’enfant (4H CM et 11H TD)

- 4H de cours magistral, qui seront faits en début de 1^er semestre afin de donner une connaissance générale des tests utilisés en neuropsychologie de l’enfant.

- 11H de travaux dirigés : Les principaux tests utilisés en neuropsychologie de l'enfant seront passés en revue et pratiqués par les étudiants, afin qu'ils découvrent et se familiarisent avec les conditions de passations, qu'ils connaissent les écueils de certains tests et qu'ils puissent ainsi développer leur autonomie dans la passation des tests.

Ce cours donne lieu à un contrôle continu (Dossier d’étude de cas à rendre en fin de semestre).

L’après M2 : l’installation et la pratique en libéral (2HCM)

Cette intervention a pour objectif de vous former à "l'après Master", en vous apportant un ensemble d'informations pratiques sur le travail en libéral et son installation.

Suivi du stage (4H TD)

Trois réunions de suivi de stage vous seront proposées, l’une en septembre (1h), l’autre en mars (2h) et la dernière en mai (1h).

Simulation de situation professionnelle : la restitution du bilan neuropsychologique

Activité menée au semestre 1

LIEU : bâtiment MACI, 3^ème étage, salle 336, Motricité

Cette activité a pour but, par l’utilisation des outils de l’improvisation théâtrale, de réfléchir collectivement et de s’entraîner à différentes situations professionnelles du neuropsychologue de l’enfant. Par des ateliers et simulations, chaque étudiant.e sera amené.e à penser son positionnement et son attitude de futur.e soignant.e et à tester ses manières d’être et de faire face à un parent de patient.e et dans des situations potentiellement « à risque » (par exemple : temps de restitution du bilan neuropsychologique de l’enfant).

Le cours comprend :

• 8H de préparation aux simulations de situations professionnelles : mise en confiance, travail sur le corps et le langage verbal et non-verbal du soignant (séances animées par Ariane Salignat)
• 2H de jeux de rôles sur le thème de la première rencontre avec le parent et la conduite d’anamnèse potentiellement communes avec les M1NE préparé.e.s à jouer le rôle d’un parent de patient.e (séance animée par Chloé Prado et Ariane Salignat)
• 1H de briefing en amont de la simulation
• 1H de simulation comprenant : un temps de préparation, 20mn de simulation d’une restitution de bilan neuropsychologique au(x) parent(s) du patient (jouée à huis clos en condition réelle, et visionnée dans une autre salle par Ariane Salignat et Chloé Prado), un debriefing entre vous, à chaud, puis avec Ariane Salignat et Chloé Prado.
• 1H de debriefing collectif à froid, avec les M1NE, à distance des séances de simulations.

L’annonce de la mauvaise nouvelle

La Plate-forme Annonce Handicap propose une sensibilisation à la problématique de l’annonce de la mauvaise nouvelle. Nous vous proposons de consulter leur site et de télécharger l’ensemble de leurs livrets ici : https://www.plateformeannoncehandicap.be/ Cette sensibilisation à l’annonce de la mauvaise nouvelle complétera votre réflexion menée sur ce sujet dans le cadre des simulations de situation professionnelle.     

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