ECTS
6 crédits
Composante
UFR Sciences de l'Homme et de la Société (SHS)
Période
Semestre 2
Liste des enseignements
Au choix : 2 à 3 parmi 2
Spécialité 3 (Sociologie du travail et des organisations)
Composante
UFR Sciences de l'Homme et de la Société (SHS)
Période de l'année
Printemps (janv. à avril/mai)
Le cours initie les étudiants à la thématique des mondes du travail et des professions. Partant de la sociologie, les disciplines connexes (économie, histoire et psychologie notamment, mais aussi médecine, ergonomie, sciences politiques etc.) sont également convoquée afin de comprendre comment, dans nos sociétés, ce qui se joue au travail est de l'ordre d'un « fait social total » (M. Mauss).
Travail, métier, professions, activité, emploi… tous ces mots semblent très proches voire parfois synonymes. Nous verrons que, pour la sociologie, ils renvoient à des réalités bien différentes, quoique profondément articulées entre elles.
La constitution d'un groupe professionnel et les particularités que partagent les groupes sociaux de ce type interrogent depuis longtemps les sociologues. Nous verrons en quoi ces travaux parlent, plus largement, de mécanismes et logiques (luttes d’influence, institution, champ social et capital symbolique) inhérents aux rapports sociaux en général.
L'organisation du travail mobilise également nombre de chercheurs et chercheuses et nous verrons comment de F. W. Taylor (voir A. Smith!) aux plus récents développements du lean management ou de « l’entreprise libérée », cette question n’en finit pas d'agiter passions et controverses.
Enfin, des domaines pouvant sembler plus annexes, tels que le rapport à la subjectivité ou à l'environnement, par la question du « sens au travail », sont également incontournables pour comprendre la place du travail dans notre société.
Spécialité 4 (Sociologie des arts et de la culture)
Composante
UFR Sciences de l'Homme et de la Société (SHS)
Période de l'année
Printemps (janv. à avril/mai)
Le cours aura pour ambition de discuter le rapport dialogique qui unit les arts et la culture dans les sociétés modernes au prisme d’une sociologie générale empruntant à divers courants de pensée, principalement français, britanniques et américains. On partira tout d’abord d’une interrogation sur la culture en elle-même en tant que système symbolique qui fit historiquement l’objet des sciences humaines et sociales à partir de travaux fondateurs anthropologiques. Puis, en essayant d’éviter les pièges heuristiques du culturalisme, on proposera de déplacer le sens même de culture au moyen d’une double approche critique et phénoménologique, en étudiant ce qu’elle fait au monde et aux individus pour comprendre ce qu’elle est. Dès lors, à partir d’ouvrages et d’articles sociologiques contemporains sur l’alimentation, l’école ou encore la politique, on essaiera de saisir les logiques propres de l’art et de la culture qui s’enracinent continuellement dans des logiques de distinction et de domination (de classe, de genre, de race, etc.) au sein de sociétés structurées, hiérarchisées et fracturées où les individus sont toujours enclins à (se) naturaliser pour (se) justifier d’exister. Au final, on montrera que l’étude des arts et de la culture est une fabuleuse opportunité pour donner à voir comment le social structure nos expériences-au-monde les plus intimes et les plus évidentes de la vie quotidienne.